L’utilisation de la voiture individuelle n’a cessé d’augmenter, surtout depuis l’après-guerre, en Europe, se généralisant avec les nouveaux modes de vie liés au développement des sociétés industrielles, ajoutant, aux rejets des industries, les gaz CO2 dans l’air.
Limiter les effets nocifs liés à l’utilisation de l’automobile reste une des grandes questions du développement durable. La consommation de carburants provenant de l’exploitation du pétrole contribue à l’épuisement des ressources d’énergies fossiles, fragilisant ainsi les économies des pays utilisateurs et, de plus, générant une pollution par rejet de CO2.
Quelles sont les alternatives ?
L’éco-conduite constitue un pas important dans la lutte contre la pollution automobile. Elle passe par plusieurs propositions visant à limiter les consommations de carburants et les rejets de gaz nocifs.
Une des premières propositions de l’éco-conduite passe par des solutions pour remplacer les carburants issus du pétrole. Le véhicule électrique constitue le meilleur palliatif. Il n’émet pas de gaz à effet de serre, mais son utilisation est limitée à un périmètre urbain, son autonomie restant trop faible pour des trajets couvrant une zone géographique plus large.
Des études ont conduit à la production de carburants alternatifs issus d’énergies renouvelables, limitant la pollution, mais, aujourd’hui, leurs circuits de distribution ne sont pas encore assez développés pour qu’ils aient un impact significatif sur l’environnement. Cependant, s’ils ne sont pas distribués vers les individus, ils sont utilisés dans des flottes captives.
Parmi les carburants plus conventionnels, issus d’énergies non renouvelables, le GPL et le GNV émettent moins de CO2 que l’essence. Toutefois, les réseaux de distribution de ces produits restent moins développés.